Né en 1973. Acteur du développement de l’art sonore en espaces libres (Lieux Publics), compositeur de musiques électroacoustiques multiphoniques pour le spectacle vivant en espace public (Le Phun, Osmosis Cie, 2ème Groupe d’Intervention…), Stéphane Marin s’investit depuis maintenant plus de sept ans dans ces aventures artistiques qui prennent la ville comme lieu de résonance, comme matériau vivant pour la composition de nouvelles formes musicales et sonores à son échelle.

La trajectoire artistique de Stéphane le pousse aujourd’hui à dépasser tous les cadres qui l’assignent à une résidence uniquement sonore. Ses pratiques de la poésie et de la philosophie le renforcent dans ce choix : l’écriture, devenue sonore, a toujours fait partie intégrante de sa démarche qu’elle soit réflexive ou esthétique.

Né en 1975, Emmanuel Ménis débute sa formation musicale par le piano classique. Il la poursuit au Conservatoire de Toulouse en y étudiant l’écriture musicale, l’analyse, l’orchestration et l’histoire de la musique, tout en jouant parallèlement de la guitare électrique dans des groupes de “rock”. L’écoute, entre autres, de Jimi Hendrix, Pink Floyd, Frank Zappa, le mène à s’intéresser à la musique contemporaine ; la pratique de l’improvisation et le désir d’en fixer les instants magiques mais fugaces le poussent à se diriger vers la composition.

“Un pépin pour deux”, conduit Emmanuel à considérer la composition selon une approche nouvelle : non plus comme un processus d’écriture autonome, régi par des lois propres, internes, mais en cohérence avec les divers modes de relations que le sonore et le musical peuvent entretenir avec tel lieu ou tel espace particuliers, ainsi qu’avec le contexte, la situation d’écoute. Le matériau compositionnel tire ainsi sa source d’un lieu donné, à un moment donné. La musique qui en découle devient alors indissociable de l’espace physique qui l’a engendrée, pour et avec lequel elle a été conçue et dans lequel elle est donnée à entendre. Et ce, d’autant plus lorsque les spécificités sonores de cet espace font intégralement partie du discours musical.

Née en 1972, Elizabeth Masse est danseuse, lectrice, auteure, comédienne et actrice pour le grand écran.

La langue des signes fait partie intégrante de son travail.

Après quelques années en Bourgogne, dans le Nord et en Belgique, elle s’installe à Toulouse.

Lectrice passionnée, amoureuse des mots, elle aime donner à entendre une histoire, les silences habités, les émotions qui en découlent.

Écriture...Danse signée...Lectrice...

Née en 1979 à Bruxelles, Bénédicte Dierickx étudie le solfège et le violon durant 14 ans. Elle intègre ensuite une école cinématograhique de renom, l’INSAS, en Belgique, pour y étudier le son durant 3 ans. Elle y réalise son premier documentaire radiophonique qui éveille particulièrement son intérêt sur les potentialités d’une écriture du sonore. Sortie de l’Institut elle voyage durant plus d’un an au Canada et au Mexique. Elle y travaille comme ingénieur du son et effectue des piges pour les télévisions nationales belges lors de ses escales en Belgique.

C’est ensuite du côté de Lyon et des Pyrénées qu’elle continue à pratiquer. Elle participe en 2005 à un stage de création sonore mené par Kaye Mortley, auteure pour France Culture et intègre dans la foulée deux radios toulousaines comme titulaire d’émissions culturelles. Elle écrit et réalise ensuite un court-métrage audiovisuel et un documentaire radiophonique, largement diffusés, sur les AMAP.

Des voyages au Canada et en Afrique de l’ouest sur différents projets s’ensuivent. Aujourd’hui, elle s’investit de plus en plus dans le cinéma d’animation, pour la partie son, et termine la réalisation un documentaire radio sur les teintures naturelles.

Né en 1971,(Info-)graphiste, régisseur polyvalent, mais encore, guitariste.

Né en 1971. Après des études d’Arts Appliqués et d’Arts Plastiques à Toulouse et Rennes, son goût de fabriquer des images "grandeur nature", plus que sur écran ou papier, l’oriente rapidement vers le monde du spectacle.

Suite à diverses collaborations avec des compagnies "de rue", il croise alors la trajectoire de la compagnie "Le Phun", avec laquelle il collabore depuis 1999.