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DÉRIVES (Espaces Sonores)
Poème/promenade sonore, dramatique et chorégraphique pour deux berges et un pont (en écriture).
jeudi 11 décembre 2008
par St&
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Parler de la rencontre, de soi, de l’autre, de soi vers l’autre. Un mouvement, une démarche pour y conduire. Sortir de soi, se jeter à l’Autre. Deux rives les séparent, un pont les réunira. Il et elle, deux figures mythologiques : Narcisse et Écho. Un comédien, une danseuse : deux corps, autant de voix. Ils et elles, deux groupes de publics, aux départs synchrones, mais séparés, de chaque côté du canal, ou petite rivière, quand même accompagnés. Sur leur chemin, des espaces en résonance : impressions sonores et musicales, éclats de voix, gouttes de dire …, reflètent ces corps solitaires en quête d’altérité. À la croisée des chemins, au bout des rives : un pont, lieu et de cette rencontre improbable. Cette dernière sera rendue possible, le temps d’un spectacle, entre ces deux fatales insularités, ici, sur ce pont, NOTRE pont.


entre-NOUS (extrait) :


Cette première aventure artistique de la compagnie “Espaces Sonores” relève aujourd’hui de multiples envies, que l’on peut résumer ainsi : proposer des spectacles pour sites spécifiques où la notion d’espaces traversés sera le dénominateur commun des pratiques transversales qui viendront les mettre en jeu, les habiter.

L’écoute étant le premier moteur des propositions qui s’ouvriront, toujours, au partage à d’autres disciplines artistiques. Ces dernières viendront alors entrer en résonance avec le propos sonore et musical, lui offrir de nouvelles échappées, lui donner images et corps.


UNE BALLADE AU CŒUR DU SON Où LA PAROLE VIENT À SOURDRE :

Deux groupes de public sont emmenés de part et d’autre des deux berges d’un canal, ou d’une petite rivière, à suivre un parcours où se déclineront plusieurs propositions poétiques mêlant dramaturgie et chorégraphie et arts sonores. Dans leur promenade, ils seront toujours accompagnés, par des guides (régisseurs de site) qui ouvrent et ferment la marche : les riverains.

Son climax aura lieu autour d’un pont (où les publics arrivés séparés, mais synchrones, seront rassemblés), croisée des chemins, espace de la rencontre. Il sera porté par la présence vocale et corporelle d’une danseuse et d’un comédien accompagnés d’un musicien/ électroacousticien au centre d’un dispositif de multi diffusion du son, temps de la rencontre.

Chaque groupe passera enfin le pont et sera invité à découvrir, à contre courant, les espaces de l’autre, en finissant son parcours là où les autres l’ont commencé.


ouverTUre (extrait) :


Éclats de voix, gouttes de dire.

La parole est au centre de l’écriture sonore. Le mot en tant que signifiant bien sûr, mais surtout en qualité de matériau malléable, transformable, mutant. Son utilisation acoustique et son traitement électroacoustique est ici inséparable. Il s’agit de faire dire autre chose aux mots, de faire éclater la structure même de la phrase dans une transmutation opérée dans le laboratoire de l’audionumérique. Les grains des deux voix donnent la quasi-totalité de la matière nécessaire à l’élaboration de l’écriture sonore.

Afin de composer une véritable polyphonie et la faire entendre par des traitements temps-réel effectués sur la matière vivante des voix captées, capturées, enchéries d’elles-mêmes, enfin, projetées autour, dans, et à travers les espaces de jeu. Encore, mémoires de l’autre, stockées en banques de mots, échantillonnées et rendues granulaires par l’entremise de la machine, médiatisées par ce pont technologique dressé entre émetteur et récepteur. Tous ces espaces sonnants sont multi phoniques, afin de proposer une mise en espace des sons/événements.


ELLE parle de lui (extrait) :


L’eau est le second auxiliaire indissociable de la composition, son vivier. Cet élément protéiforme est évoqué par différents moyens : les surfaces claires et limpides, et les fonds insondables ou fangeux n’offrent pas les mêmes émotions poétiques. Elles nécessitent d’autres traitements, elles ne parlent pas le même langage. De la goutte à la cascade, il y a toutes les nuances d’intensité dont ont peut avoir besoin pour ponctuer, tapisser, ou faire jaillir la source d’autres horizons. La lumière, en écho, viendra elle aussi faire miroiter sa surface.

Enfin, musicalement, une libre interprétation des motifs musicaux propres à l’évocation aquatique, et en priorité des Impressionnistes (RAVEL « Jeux d’eau », DEBUSSY « Reflets sur l’eau », FAURE « Grotte ») et de leur précurseur (LISZT « Au bord d’une source » & « Jeux d’eaux à la Villa d’Este ») sera proposée ici, ces thèmes seront revisités de manière libre et contemporaine.

 
Post Scriptum :

Lauréat du dispositif "écrire pour la rue", 2ème session 2008. (ministère de la Culture et de la Communication(DMDTS), en partenariat avec la SACD)

Aide à la maquette : Pronomades, Centre National des Arts de la Rue, Haute Garonne. Production : Thérèse n Thérèse

Images jointes à cet article :
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