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Emmanuel MÉNIS
Compositeur
samedi 9 janvier 2010
par St&
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Né en 1975, Emmanuel Ménis débute sa formation musicale par le piano classique. Il la poursuit au Conservatoire de Toulouse en y étudiant l’écriture musicale, l’analyse, l’orchestration et l’histoire de la musique, tout en jouant parallèlement de la guitare électrique dans des groupes de “rock”. L’écoute, entre autres, de Jimi Hendrix, Pink Floyd, Frank Zappa, le mène à s’intéresser à la musique contemporaine ; la pratique de l’improvisation et le désir d’en fixer les instants magiques mais fugaces le poussent à se diriger vers la composition. Il intègre ainsi, en 1997, la classe de Guy Ferla (composition instrumentale et vocale), puis celle de Bertrand Dubedout (composition électroacoustique). En 2001, il entre au CNSMD (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse) de Lyon dans le département SONVS pour y suivre le cursus de composition instrumentale, électroacoustique, mixte et d’informatique musicale. Il y compose essentiellement des pièces mixtes, dont “Trillo”, pour piano préparé, percussions et système interactif temps réel, jouée en 2005 à l’IRCAM dans le cadre de Enjeux XXI. En 2006, il y obtient son diplôme ainsi que les UV d’ethnomusicologie et d’orchestration.


Au sortir de ses études, il compose en collaboration avec le danseur Antoine Roux-Briffaud la musique de “Ôidê - le chant de l’eau”, spectacle pour clarinette, percussions, contrebasse, dispositif électroacoustique et danse, donné au Kijimuna Festa, Festival International d’Okinawa, Japon. Après quoi, il entame un travail et une réflexion sur le geste humain et son interaction possible sur le sonore. Une première ébauche sera réalisée avec “Pianissimo (improvvisazione quasi composta)”, pour interfaces sensorielles et système interactif temps réel, interprétée plus particulièrement à l’étranger (Pro Arte Institute de Saint Petersbourg, festival A=V de Munich, Biennale internationale de musique contemporaine de Koper - Slovénie). En 2007, il est lauréat GRAME / CEFEDEM Bourgogne / CNSMD de Lyon, et bénéficie ainsi d’une résidence de création à Grame pour “Mi-nimal”, pièce pour saxophone soprano, accordéon, trombone et dispositif électroacoustique, programmée en 2010 à la Biennale Musiques en Scène de Lyon. Il reçoit en 2009 une bourse du gouvernement Catalan pour “Pianissima”, version améliorée de “Pianissimo”, créée à la Fondation Phonos de Barcelone. Souhaitant poursuivre ce travail sur le geste instrumental et l’étendre au geste dansé, il est accueilli la même année à L’animal a l’esquena (Celrá, Espagne) pour participer au Laboratoire de création Nu2’s : “Interactive Installations based on the Body and Movement”. S’y expérimente et s’y dessine un projet pour un musicien, une danseuse, interfaces sensorielles et système interactif, toujours en phase d’écriture à ce jour. Principalement orientée jusqu’ici vers la composition de musiques pour le concert, son activité commence à s’étendre à la création sonore pour le théâtre, le cinéma, les contes pour enfants, et à la régie son et/ou lumière pour le concert et le théâtre.


L’envie, depuis quelques temps sous-jacente, de sortir du cadre traditionnel du concert pousse Emmanuel à s’intéresser à la création pour espaces spécifiques. C’est ainsi qu’il découvre le travail de Stéphane Marin, notamment le projet “Dérives”, poème/promenade sonore, dramatique et chorégraphique pour deux berges et un pont, auquel il est particulièrement sensible. Stéphane, tout aussi curieux de ses univers électroacoustiques, l’invite à intégrer la compagnie Espaces Sonores en 2010 afin de partager avec lui l’écriture sonore et musicale, et de l’assister sur sa mise en œuvre technique. Un premier projet commun, “Un pépin pour deux” (parcours sonore avec écouteurs), conduit Emmanuel à considérer la composition selon une approche nouvelle : non plus comme un processus d’écriture autonome, régi par des lois propres, internes, mais en cohérence avec les divers modes de relations que le sonore et le musical peuvent entretenir avec tel lieu ou tel espace particuliers, ainsi qu’avec le contexte, la situation d’écoute. Le matériau compositionnel tire ainsi sa source d’un lieu donné, à un moment donné. La musique qui en découle devient alors indissociable de l’espace physique qui l’a engendrée, pour et avec lequel elle a été conçue et dans lequel elle est donnée à entendre. Et ce, d’autant plus lorsque les spécificités sonores de cet espace font intégralement partie du discours musical. Ce projet suscite également de nouvelles interrogations quant aux clés d’écoute à fournir dans ce contexte particulier d’appréhension du sonore. Contexte dont la toile de fond n’est plus le relatif et symbolique silence propre à la salle de concert, mais une réalité sonore vivante, celle de l’espace public. Or, tout ce monde de sons dans lequel nous baignons continuellement n’est rarement écouté pour lui-même, est probablement occulté la plupart du temps. L’enjeu consiste à suggérer cette écoute et à orienter l’attention de l’auditeur de telle sorte que les intentions poétiques et musicales, directement liées à l’environnement sonore en question, soient effectivement perçues.

 
Post Scriptum :
Emmanuel Ménis

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